mercredi 29 mai 2013

Son : Films et séries cultes !



On a tous découvert ou redécouvert des groupes ou des morceaux grâce à des séries télé ou dans des films. Par exemple j'ai connu le groupe The Rapture quand j'ai commencé à mater la série Misfits (saisons que j'ai littéralement dévoré ! Nathan est mon héros !).
Loin de moi l'idée de vous guimauviser l'esprit en postant pour la milliardième fois sur le oueb les BO de Dirty Dancing, Ghost ou Titanic ( ...  Aaaah je sens la nausée monter).


Tout d'abord, je suis une vilaine inconditionnelle de South Park, je connais par coeur les 3/4 des épisodes et je voue un culte à Eric Cartman. Le générique de South Park est revisité à chaque nouvelle saison et est interprété par le groupe Primus. C'est une des seules séries que je préfère regarder en VF car les voix françaises des doubleurs sont parfaites ! Isaac Hayes a été la voix de Chef jusqu'en 2006 et des groupes comme Korn et Metallica ont collaboré aux épisodes, ce qui est plutôt rare vu le ton satirique de la série. 


Générique South Park VO




Générique South Park VF


South Park- Metallica



Cockneys VS Zombies, probablement un des meilleurs films de Zombies dans la même clique que Shaun of the Dead pour les fins connaisseurs. Tout simplement hilarant ! 
Cockneys VS Zombies



Coté classique ... J'adore vraiment de trop Kickapooo du groupe Tenacious D qu'on retrouve aussi dans le film du même nom, le morceau est parfait, la scène est mortelle, et le gosse qui joue Jack Black est excellent (oui j'avoue j'ai dut voir le film 200 fois, mais que voulez-vous, je ne m'en lasse pas !)


Tenacious D - Kickapoo





Et bien sur Tom Jones, qu'on retrouve dans le film Mars Attacks de Tim Burton.


Tom Jones- It's Not Unusual 









mardi 28 mai 2013

R.P.I.C # 3


Playlist Rock-Pop-Indé & Co, une sélection plutôt Blues-Rock aujourd'hui, en ce moment je prends mon pieds à naviguer dans ces styles qui s'accessoirisent tantôt de sonorités punk ou garage.

Rock'On !

* * * * * *


Drôle de parcours pour Hanni El Khatib, depuis enfant ce jeune californiens d'origine palestino-philippine à toujours joué de la musique comme passe temps. Il devient directeur artistique d'une grande marque de Streetwear dans le milieu du Skate ( Californie --->  Skate vous suivez !). Puis tout s'enchaîne, en 2010 Mr sort deux singles, suivi d'un album en 2012 avec une belle tournée Européenne en prime ! Et certains on vraiment le cul bordé de nouilles (excusez moi l'expression) en 2013 voici que Dan Auerbach, guitariste et chanteur de The Black Keys qui lui produit son album à Nashville ... 
Les premiers morceaux sont vraiment un mélange de Garage Rock et de blues, sur l'album qu'à produit Dan Auerbach on reconnaît tout de suite la patte du monsieur grâce à des sons bien groovy à la limite du blues et des riffs à tomber par terre. 




The Pack a.d, deux nanas avec des corones à vous faire pâlir un taureau  (oui bien sur c'est une image), après une rencontre improbable dans une station d'essence, elles ont commencé par des titres rock teinté de blues. Crazy, le morceau que je vous ai choisi est plus crasseux ! On peut dire que ces deux nanas savent envoyer du lourd et balancer la sauce. Girl Power !



On continue avec Liars sur l'album Liars AhAh  avec l'ovni Plaster Cats Of Everything, un brin psyché bien crasseux comme j'aime. 




Honte sur moi, je n'ai pas encore publié un morceau d'At The Drive-In sur le blog !
Avant de m'auto-flageller le derrière avec des orties, je répare tout de suite cette erreur avec le sauvage Sleepwalk Capsules.



Pour terminer je vous emmène direct à Glasgow avec United Fruit que j'ai loupé en concert cet hiver grrr , avec leur son post-punk alternatif Oui j'aime les adjectifs aujourd'hui ...




lundi 27 mai 2013

Vintage - Mémé #2


Allez on commence la semaine en piochant dans le grenier de Mémé et en dépoussiérant joyeusement tous ces trésors musicaux , un véritable régal pour les oreilles.

Comment mieux commencer ce lundi matin avec ces petite merveilles rétro qui vont venir frétiller à vos oreilles. Bonne écoute ;)






















dimanche 26 mai 2013

Sunday Morning #3


Cet enfoiré de printemps à décidé de traîner les pieds, ne daignant pointer le bout de son nez plus de deux jours d'affilés ... Feignant, que dis-je ... Procrastinateur !
Un dimanche sans soleil ou presque et avec une brise polaire, ne m'empêchera pas de déroger à ma règle du Sunday Morning qui fleure bon la bonne humeur. Trêve de Ukulélé, de sarouels et de poils sous les aisselles, on est pas des hippies tout de même ! Une sélection matinale basée sur l'énergie :)





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Attention, c'est mon gros coup de ♥ du moment !!! 



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            Bon dimanche,



vendredi 24 mai 2013

Evasion


Parce que des fois on a pas envie de forcément ce secouer le crane à s'en dessouder les vertèbres cervicales, un peu de calme aujourd'hui avec ces quelques morceaux pour planer, glander, procrastiner ou tout autre sport de canapé. relaxez-vous 5 minutes, posez-vous et laissez-vous envelopper par la musique. On oublie tout, on respire, on s'apaise l'esprit.

Sébastien Tellier – La Ritournelle
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Zero 7 – Polaris
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Aufgang – Balkanik
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Bob James – Nautilus
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Chapelier Fou – Les Métamorphoses Du Vide
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 Perché-sement votre, 





jeudi 23 mai 2013

Electro - Pop -



A dire vrai, j'avoue je n'ai aucune culture musicale en ce qui concerne l'électro en générale. J'en écoute très peu et tout ce qui tire un peu trop vers la House m'horripile. Par contre ça ne m'empêche d'apprécier certains morceaux avec la dynamique que ça implique, notamment en soirée, si il y a un podium ou une barre c' est pour moi ! Paris Hilton s'empare de moi ... aieuh

Donc une session qui passe plutôt pas mal en soirée voir plutôt milieu de la nuit, quand le tempo et les décibels s'emballent ! Je rêve d'un bar dans ma pampa avec du son comme ça la nuit ... Je me rêverai bien tenancière de bordel bar, jonglant entre les commandes, stimulé par la musique ... Pardon je m'égare ...
Oui, bref on met son haut qui brille, on lève très hauts les bras en l'air (Guetta le fait très bien) et Jumpez mes ptits amis jumpez !



Aesop Rock – Zero Dark Thirty      Spotify      Deezer

Gesaffelstein – Viol - Original Mix      Spotify      Deezer

Does It Offend You, Yeah? – We Are the Dead      Spotify      Deezer

Teenage Bad Girl – Cocotte      Spotify      Deezer

Tom Deluxx – Run - Cyberpunkers Remix      Spotify      Deezer






lundi 20 mai 2013

Old School



Un vent de nostalgie souffle aujourd'hui, j'ai remarqué que dans ma playlist Pop-Pop (comprendre rap, hip-hop, trip-hop et toute la smala) se trouvait pas mal de titres que j'écoutais déjà quand j'avais 13/14 piges ( outch, quand tu fais le décompte des années) ... Ouaip, comme beaucoup j'ai eu ma période pe-ra, remontant mes chaussettes sur mes joggings ( la Lilloise touch'), arborant des sappes avec des logos tous plus gigantesques les uns que les autres, au grand désespoir de ma mère qui pensait secrètement que j'allais finir par me transformer en bonhomme ... Je vous l'accorde côté look c'était à chier, mais côté son, pouah ! Qu'est-ce que c'était bon, et tout comme le bon vin, ça vieillit assez bien.
Je vous propose une playlist un peu différente puisqu'elle regroupera plusieurs morceaux par artistes. En grande prêtresse en chef de ce web journal je vous ai sélectionné mes chouchous, mais si vous trouvez qu'il en manque, n'hésitez pas à m'écrire un petit commentaire, tous les avis sont bon à prendre :)

* * * * *

On débute avec NTM, j'ai été une archi fan limite groupies, j'affectionne toujours autant le son de certains classiques.
Suprême NTM – Plus Jamais Ca  Spotify  Deezer
Nas – Affirmative action - Saint Denis Style Remix  Spotify   Deezer
Suprême NTM – Police    Spotify  Deezer
Suprême NTM – C'Est Arrivé Près D'Chez Toi   Spotify   Deezer

Comment faire une playlist rap s'en ajouter I AM, c'est impossible ! I AM c'était l'ovni français, qui dénonçait les problèmes de notre société actuel sans rentrer dans le cliché des Aux armes et du On va tous niquer !
Iam – Les Raisons De La Colère  Spotify   Deezer
Iam – L'école Du Micro D'argent  Spotify   Deezer
Iam – La Saga   Spotify  Deezer

Et une de mes favorites
Iam – Demain, C'est Loin  Spotify   Deezer

Petit revival avec le Minister Amer (avant que ça ne parte complètement en couille). Et pourtant dire que je me suis usé les oreilles avec cet album.
Ministere Amer – Plus vite que les balles   Spotify   Deezer
Ministere Amer – Brigitte Femme De Flic    Spotify     Deezer
Ministere Amer – J'ai fait un rêve     Spotify     Deezer

Je pourrais continuer pendant des heures avec Assassin, Oxmo, la FF, 2 Bal 2 Neg etc ... Mais un prochain billet suivra sans doute.

Coté US ! Alors là comme dirait un pote " Grosse production à l'américaine" ! Le son est parfait, assez expérimentale pour l'époque, les rythmes tabassent comme il faut, tous ces titres tournent encore régulièrement sur mon IPod, cultes !

Cypress Hill
Mondialement connu, Cypress est gravé à jamais dans mes oreilles. Véritable ovni pour l'époque, ils ont le mérite d'avoircollaboré avec bon nombre de groupe aussi bien rock que Hip-Hop comme Biohazard, Rage Against the Machine, Deftones, Sonic Youth, Psycho Realm sans oublier House of Pain et les Beastie Boys ... La voix de B-Real est reconnaissable entre mille.
Cypress Hill – Insane In The Brain     Spotify    Deezer
Cypress Hill – Can't Get The Best Of Me  Spotify    Deezer
Cypress Hill – How I Could Just Kill A Man    Spotify  Deezer
Cypress Hill – Tequila Sunrise - featuring Barron Ricks   Spotify   Deezer

House of Pain
House Of Pain – Jump Around     Spotify     Deezer
House Of Pain – I'm A Swing It    Spotify       Deezer
House Of Pain – Top O' The Morning To Ya   Spotify       Deezer
Et juste pour le plaisir Just Another Victim avec le groupe Helmet.
Helmet / House of Pain – Just Another Victim    Spotify    Deezer

2 Pac California Love
J'ai commencé à écouter il n'était déjà plus de ce monde, mais son flow et la musique m'ont permis d'apprécier à sa juste valeur cet artiste partis trop tôt.
2Pac – California Love     Spotify   Deezer
2Pac – I Get Around     Spotify     Deezer
2Pac – Death Around The Corner     Spotify     Deezer

Black Street
On connait tous No Digigi datant de 1996, sur l'album Another Level, avec Dr Dre. C'est la seule que j'aime de ce groupe (merci Dr Dre).
Blackstreet – No Diggity     Spotify     Deezer

The Psycho Realm
Son archi West Coast aux accents chicanos. Leurs instru sont impeccables.
The Psycho Realm – Temporary Insanity     Spotify     
The Psycho Realm – Psycho City Blocks     Spotify    
The Psycho Realm – Lost Cities       Spotify       



                   Popop'ment votre,




dimanche 19 mai 2013

( Fucking ) Espoir


J'ai eu envie aujourd'hui de débattre sur ce qu'est l'espoir. Commençons par un petit tour chez mon pote Larousse :

Espoir : nom masculin (de espérer)
Fait d'espérer, d'attendre avec confiance la réalisation de quelque chose ; espérance : L'espoir d'une récompense. J'ai l'espoir de le voir revenir.
Sentiment qui porte à espérer : Être plein d'espoir.
Personne ou chose dans laquelle on espère : Tu es mon dernier espoir.



Bah dis donc, c'est d'un gai tout ça ... En bonne compliquée du ciboulot forcément j'ai une définition qui diffère de celle du Larousse sur ce qu'est l'espoir. D'abord, quand on me parle d'espoir, je sais direct que ce n'est pas bon, ça sent le sapin. Rien que l'expression "Garde espoir" ... Nan sans déconner, avouez que c'est pas positif ! Perso, ça ne me dit pas direct  Allez cocotte tu vas voir tout va s'arranger et blabla, non, j'ai plutôt à l'esprit Oula poulette t'es dans une mierda ma pauvre je te raconte même pas ... 

J'en ai marre qu'on nous balance ce foutu espoir comme une putain de bouée de sauvetage qu'on arrivera jamais à atteindre, on nous assassine avec la possible et infime probabilité que l'espoir si on y croit vraiment nous accordera ce que l'on souhaite ! Foutaise, ça c'est des prières (J'ai pas encore tenter d'allumer un cierge pour exorciser ma poisse congénitale ou de m'asperger d'eau bénite ... à tenter ! ). L'espoir, ça pue. A cause de lui, on déforme la réalité vraie, pour adoucir les angles et minimiser l'impact que ça aura sur nous. Au début c'est plutôt cool, ça soulage même. Mais ça ne dure pas, on ne peut pas se voiler la face avec cette maudite espérance durant des lustres ... La réalité reprend sa place et on se retrouve planté là, toute seule dans ses godasses à contempler les dégâts. 

« Le temps m’a appris à garder l’espoir, mais à ne jamais lui accorder une confiance excessive. L’espoir est cruel est vaniteux, sans conscience. »

Carlos Ruiz Zafón




 Goosebumps Playlist 


Cali - L' Espoir     Spotify     Deezer

Eric Clapton - Tears in Heaven    Spotify     Deezer

Leonard Cohen - Halleluja     Spotify     Deezer

Bob Dylan - If you See Her, Say Hello     Spotify    Deezer

Band of Horses - The Funeral     Spotify     Deezer

Johnny Cash - Ain't no grave    Spotify    Deezer

Janis Joplin - Maybe    Spotify    Deezer

Slipknot - Snuff    Spotify    Deezer




mercredi 15 mai 2013

Corde et tabouret #3


Parce qu'il y a des jours ou lorsqu'on ouvre les yeux au petit matin, la première chose qui nous vient à l'esprit c'est "Et meeeeerde". Visiblement la soirée a été arrosé. Votre foie est gorgé comme une éponge, la bouche pâteuse à souhait, vous transpirez de l'alcool ... Qui ne s'est jamais pris une énorme cuitasse de type Olympique et au réveil se rendre compte qu'on est un chouilla partis en live ...
Oui parce qu'on aimerait bien que la gueule de bois se suffise à elle-même, sérieux, on a déjà limite envie de mourir, que le moindre de nos gestes nous demande un effort inimaginable, on est tout pourri. Mais nan, sinon ça serait beaucoup trop facile ! La gueule de bois est vicieuse, au fur et à mesure des brides de souvenirs de la soirée nous reviennent ... Le nez dans sa tasse de café, les mains essayant de contenir désespérément notre mal de cheveux on réalise nos exploits et déboires de la veille à s'exclamer de temps à autre J'ai pas fais ça quand même !? et On a dû mettre de la drogue dans mon verre ou encore Ou est ma culotte ? .

Pour tous ces matins (ou milieux d'après-midi), ou on se ferait bien tout petit petit, et où on espère que nos camarades de la veille ne se rappelleront pas le quart de ce que vous avez fais ... ( sic).

Serge Gainsbourg – Flash Forward
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Nosfell / Octopus Philippe Découflé – Danse de mort
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Sound City – Mantra
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Mansfield Tya – Pour oublier je dors
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Michael Kiwanuka – Home Again
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mardi 14 mai 2013

Happiness Therapy





Mes (trop nombreuses) humeurs jouent un rôle très important dans le choix de ce que je vais lancer comme  musique, un morceau peut me donner à lui seule une pêche phénoménale et à l'inverse certains titres me colle un bad cataclysmique en moins de deux. De ce temps, j'anticipe et je soigne mes bobos au morale avec du son vitaminé, joyeux, de ceux qui vous colle une grosse banane en travers du visage.
Pour les jours ou je suis légèrement chonchon (terré en ne communiquant qu'avec des grognements d'ours mal léché) je me suis concocté une petite playlist bien cool, bourré de morceaux tout beaux, tout smile. Un gros cocktail d'ondes positives à vous branchez sur les oreilles ! 
Comme d'hab je suis à 1012 lieux du cliché, C'est bon pour le moral de la Compagnie Créole ne passera pas par moi, Nan-mé ! 

Chuck Berry – Johnny B Good
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Janelle Monáe – Tightrope - Feat. Big Boi
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Mathieu Boogaerts – I Love You
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Bombay Bicycle Club – Shuffle
Bombay Bicycle Club – Shuffle
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Mark Ronson – Valerie - Version Revisited
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Eagles Of Death Metal – Solid Gold
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Nina Simone – My Baby Just Cares For Me
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OutKast – Hey Ya! 
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Boots Electric – Complexity
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lundi 13 mai 2013

Bourrin(s)


Une sélection bien vénère aujourd'hui. Vous sentez déjà votre tête se balancer d'avant en arrière de plus en plus violemment, l'envie de déambuler sans équilibre, incontrôlable de tous les côtés vous prenant pour une boule de flipper (qui roule ... oui, merci Corryne Charby). Bon quand on pèse 30 kg toute mouillée comme moi, on mosh ou on pogote seule dans son coin mais ça défoule tout autant et on ne rentre pas chez soi avec une trace de basket sur la tronche ( oui, bien évidemment ça sent le vécu ...). 

Une petite vidéo pour les incultes qui ne visualisent pas. 




Slayer – Disciple

Every Time I Die – Underwater Bimbos From Outer Space

Retox – Piss Elegant

Unsane – No Chance

Incapable de choisir entre ces deux morceaux de Pantera ♥ malgré des heures d'écoute à tourner et retourner la chose dans tous les sens, j'ai abdiqué et je vous mets les deux après tout je fais ce que je veux je suis "chez moi". 

Pantera – Fucking Hostile

Pantera – Heresy


vendredi 10 mai 2013

Crazy


La musique que j'écoute peut-être des fois complètement barré, folle un brin débile même, mais musicalement interprété à la perfection. Il y a dans tous ces titres le grain de folie propre à tous les génies et pour certains un retour aux sonorités de l'enfance. J'adore ses bizarreries auditive, j'espère que vous les apprécierez autant que moi.

Primus – Hennepin Crawler

Mr. Bungle – Golem II: The Bionic Vapour Boy

Dr. Nelle Karajlic – Black Cat White Cat / Pit Bull

Fantomas – The Godfather

Frank Zappa – St. Alfonzo's Pancake Breakfast



jeudi 9 mai 2013

Goating


Après le cat roulette,lol cat, GnanGnam Style, le Harlem Shake et autres débordements youtubesque, la toile est envahie par un autre phénomène étrange, le Goating. Le principe est assez simple, il suffit d'insérer des cris de chèvres assez loufoques sur une chanson au moments appropriés, forcément plus l'interprète beugle, plus c'est drôle ! J'avoue et j'assume, certaines de ces vidéos me font mourir de rire, si vous êtes peu friands de vidéo débiles à l'humour niais passez votre chemin ! 

La toute première il me semble sur le web, Usher en prend pour son grade, sa soupe R'N'B sied parfaitement au chant mélodieux du bouc n'est-ce pas ?



Je ne suis pas mécontente qu'on est enfin massacré comme il se doit cette chanson qui me sort littéralement des oreilles depuis une décennie. L'originale me fout la gerbe ... erk.




Bon Jovi et ses délires capillaires volumineux et ses blousons frangés, plus kitsch tu meurt ! 



Une courte vidéo sur du Skrillex. 




Et pour le plaisir une petite compile, attentions oreilles sensibles s'abstenir, je crois qu'ils ont collecté toute la bouse musicale qui passe sur NRJ ou Alouette ... 



Et parce que je ne sais pas pourquoi ça me rappelle Jean Dujardin qui imite le chameau, j'ai fais quelques recherches sur Youtube et je suis tombé sur ça ! Peut-être suis-je atteinte grave mentalement ou tout simplement que mon humour est au ras des pâquerettes, mais ça me fait marrer :)



Débilement votre    
   

mercredi 8 mai 2013

Culotte #2


Jour férié, pour les chanceux qui chôment en ce mercredi avec leur moitié, un peu de son pour profiter activement de cette journée à 2. Une micro playlist assez éclectique (mais il le faut bien), mais qui se prélasse langoureusement à vos oreilles. Que ce soit la rythmique, la/les voix , les riffs saccadés ou je ne sais quoi d'autre, mais ces chansons ont le don de vous échauder, émoustillantes juste ce qu'il faut :)


Muddy Waters - Mannish Boy
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Andre Williams – Let Me Put It In
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The Black Keys – Everlasting Light
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Sebastian feat. Mayer Hawthorne – Love In Motion (feat. Mayer Hawthorne)
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Kavinsky – Nightcall
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Fantomas – Twin Peaks: Fire Walk With Me

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Beast – Ashtray
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AWOLNATION – Sail
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On termine avec un feux d'artifice (mouarf)  et le terrible Closer de NIN, 1994 et ça sonne toujours aussi bien et c'est bon donc on en profite allègrement !

Nine Inch Nails – Closer
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jeudi 2 mai 2013

Notre besoin de consolation est impossible à rassasier



Aujourd'hui j'ai eu envie de vous présenter ce texte d'une rare intensité "Notre Besoin de consolation est impossible à rassasier" de  Stig Dagerman.
Impossible de vous décrire ce qu'à évoqué cette lecture au plus profond de moi. Une vague d'émotion indescriptible, un reflet dans le miroir, des détails, coïncidences précises ... Un goût de déjà ...

Pour accompagner cet essai , mélange d'espoir et de résignation je vous propose d'écouter ce morceau d' Arnaud Fleurent Didier - Ne soit pas trop exigeant. Je trouve que les deux s'harmonisent à merveille.

Spotify : Arnaud Fleurent Didier - Ne soit pas trop exigeant 
Dezzer : Arnaud Fleurent Didier - Ne soit pas trop exigeant 

Et car il faut rendre à César ce qui lui appartient, je me permet de vous glisser le lien vers une émission de radio littéraire "Bouquin Bouquine" qui passe chaque semaine sur Graffiti Urban-Radio (88.6 ou www.urban-radio.com). C'est Flo le chroniqueur qui m'a fait découvrir ce texte et cet écrivain à l'âme déchiré, formidable de vérité.

Chronique Bouquin Bouquine

Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux. Je n’ai reçu en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d’où je puisse attirer l’attention d’un dieu : on ne m’a pas non plus légué la fureur bien déguisée du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente de l’athée. Je n’ose donc jeter la pierre ni à celle qui croit en des choses qui ne m’inspirent que le doute, ni à celui qui cultive son doute comme si celui-ci n’était pas, lui aussi, entouré de ténèbres. Cette pierre m’atteindrait moi-même car je suis bien certain d’une chose : le besoin de consolation que connaît l’être humain est impossible à rassasier.En ce qui me concerne, je traque la consolation comme le chasseur traque le gibier. Partout où je crois l’apercevoir dans la forêt, je tire. Souvent je n’atteins que le vide mais, une fois de temps en temps, une proie tombe à mes pieds. Et, comme je sais que la consolation ne dure que le temps d’un souffle de vent dans la cime d’un arbre, je me dépêche de m’emparer de ma victime.Qu’ai-je alors entre mes bras ?Puisque je suis solitaire : une femme aimée ou un compagnon de voyage malheureux. Puisque je suis poète : un arc de mots que je ressens de la joie et de l’effroi à bander. Puisque je suis prisonnier : un aperçu soudain de la liberté. Puisque je suis menacé par la mort : un animal vivant et bien chaud, un cœur qui bat de façon sarcastique. Puisque je suis menacé par la mer : un récif de granit bien dur.Mais il y a aussi des consolations qui viennent à moi sans y être conviées et qui remplissent ma chambre de chuchotements odieux : Je suis ton plaisir – aime-les tous ! Je suis ton talent – fais-en aussi mauvais usage que de toi-même ! Je suis ton désir de jouissance – seuls vivent les gourmets ! Je suis ta solitude – méprise les hommes ! Je suis ton aspiration à la mort – alors tranche !Le fil du rasoir est bien étroit. Je vois ma vie menacée par deux périls : par les bouches avides de la gourmandise, de l’autre par l’amertume de l’avarice qui se nourrit d’elle-même. Mais je tiens à refuser de choisir entre l’orgie et l’ascèse, même si je dois pour cela subir le supplice du gril de mes désirs. Pour moi, il ne suffit pas de savoir que, puisque nous ne sommes pas libres de nos actes, tout est excusable. Ce que je cherche, ce n’est pas une excuse à ma vie mais exactement le contraire d’une excuse : le pardon. L’idée me vient finalement que toute consolation ne prenant pas en compte ma liberté est trompeuse, qu’elle n’est que l’image réfléchie de mon désespoir. En effet, lorsque mon désespoir me dit : Perds confiance, car chaque jour n’est qu’une trêve entre deux nuits, la fausse consolation me crie : Espère, car chaque nuit n’est qu’une trêve entre deux jours.Mais l’humanité n’a que faire d’une consolation en forme de mot d’esprit : elle a besoin d’une consolation qui illumine. Et celui qui souhaite devenir mauvais, c’est-à-dire devenir un homme qui agisse comme si toutes les actions étaient défendables, doit au moins avoir la bonté de le remarquer lorsqu’il y parvient.Personne ne peut énumérer tous les cas où la consolation est une nécessité. Personne ne sait quand tombera le crépuscule et la vie n’est pas un problème qui puisse être résolu en divisant la lumière par l’obscurité et les jours par les nuits, c’est un voyage imprévisible entre des lieux qui n’existent pas. Je peux, par exemple, marcher sur le rivage et ressentir tout à coup le défi effroyable que l’éternité lance à mon existence dans le mouvement perpétuel de la mer et dans la fuite perpétuelle du vent. Que devient alors le temps, si ce n’est une consolation pour le fait que rien de ce qui est humain ne dure – et quelle misérable consolation, qui n’enrichit que les Suisses !Je peux rester assis devant un feu dans la pièce la moins exposée de toutes au danger et sentir soudain la mort me cerner. Elle se trouve dans le feu, dans tous les objets pointus qui m’entourent, dans le poids du toit et dans la masse des murs, elle se trouve dans l’eau, dans la neige, dans la chaleur et dans mon sang. Que devient alors le sentiment humain de sécurité si ce n’est une consolation pour le fait que la mort est ce qu’il y a de plus proche de la vie – et quelle misérable consolation, qui ne fait que nous rappeler ce qu’elle veut nous faire oublier !Je peux remplir toutes mes pages blanches avec les plus belles combinaisons de mots que puisse imaginer mon cerveau. Etant donné que je cherche à m’assurer que ma vie n’est pas absurde et que je ne suis pas seul sur la terre, je rassemble tous ces mots en un livre et je l’offre au monde. En retour, celui-ci me donne la richesse, la gloire et le silence. Mais que puis-je bien faire de cet argent et quel plaisir puis-je prendre à contribuer au progrès de la littérature – je ne désire que ce que je n’aurai pas : confirmation de ce que mes mots ont touché le cœur du monde. Que devient alors mon talent si ce n’est une consolation pour le fait que je suis seul – mais quelle épouvantable consolation, qui me fait simplement ressentir ma solitude cinq fois plus fort !Je peux voir la liberté incarnée dans un animal qui traverse rapidement une clairière et entendre une voix qui chuchote : Vis simplement, prends ce que tu désires et n’aie pas peur des lois ! Mais qu’est-ce que ce bon conseil si ce n’est une consolation pour le fait que la liberté n’existe pas – et quelle impitoyable consolation pour celui qui s’avise que l’être humain doit mettre des millions d’années à devenir un lézard !Pour finir, je peux m’apercevoir que cette terre est une fosse commune dans laquelle le roi Salomon, Ophélie et Himmler reposent côte à côte. Je peux en conclure que le bourreau et la malheureuse jouissent de la même mort que le sage, et que la mort peut nous faire l’effet d’une consolation pour une vie manquée. Mais quelle atroce consolation pour celui qui voudrait voir dans la vie une consolation pour la mort !Je ne possède pas de philosophie dans laquelle je puisse me mouvoir comme le poisson dans l’eau ou l’oiseau dans le ciel. Tout ce que je possède est un duel, et ce duel se livre à chaque minute de ma vie entre les fausses consolations, qui ne font qu’accroître mon impuissance et rendre plus profond mon désespoir, et les vraies, qui me mènent vers une libération temporaire. Je devrais peut-être dire : la vraie car, à la vérité, il n’existe pour moi qu’une seule consolation qui soit réelle, celle qui me dit que je suis un homme libre, un individu inviolable, un être souverain à l’intérieur de ses limites.Mais la liberté commence par l’esclavage et la souveraineté par la dépendance. Le signe le plus certain de ma servitude est ma peur de vivre. Le signe définitif de ma liberté est le fait que ma peur laisse la place à la joie tranquille de l’indépendance. On dirait que j’ai besoin de la dépendance pour pouvoir finalement connaître la consolation d’être un homme libre, et c’est certainement vrai. A la lumière de mes actes, je m’aperçois que toute ma vie semble n’avoir eu pour but que de faire mon propre malheur. Ce qui devrait m’apporter la liberté m’apporte l’esclavage et les pierres en guise de pain.Les autres hommes ont d’autres maîtres. En ce qui me concerne, mon talent me rend esclave au point de pas oser l’employer, de peur de l’avoir perdu. De plus, je suis tellement esclave de mon nom que j’ose à peine écrire une ligne, de peur de lui nuire. Et, lorsque la dépression arrive finalement, je suis aussi son esclave. Mon plus grand désir est de la retenir, mon plus grand plaisir est de sentir que tout ce que je valais résidait dans ce que je crois avoir perdu : la capacité de créer de la beauté à partir de mon désespoir, de mon dégoût et de mes faiblesses. Avec une joie amère, je désire voir mes maisons tomber en ruine et me voir moi-même enseveli sous la neige de l’oubli. Mais la dépression est une poupée russe et, dans la dernière poupée, se trouvent un couteau, une lame de rasoir, un poison, une eau profonde et un saut dans un grand trou. Je finis par devenir l’esclave de tous ces instruments de mort. Ils me suivent comme des chiens, à moins que le chien, ce ne soit moi. Et il me semble comprendre que le suicide est la seule preuve de la liberté humaine.Mais, venant d’une direction que je ne soupçonne pas encore, voici que s’approche le miracle de la libération. Cela peut se produire sur le rivage, et la même éternité qui, tout à l’heure, suscitait mon effroi est maintenant le témoin de mon accession à la liberté. En quoi consiste donc ce miracle ? Tout simplement dans la découverte soudaine que personne, aucune puissance, aucun être humain, n’a le droit d’énoncer envers moi des exigences telles que mon désir de vivre vienne à s’étioler. Car si ce désir n’existe pas, qu’est-ce qui peut alors exister ?Puisque je suis au bord de la mer, je peux apprendre de la mer. Personne n’a le droit d’exiger de la mer qu’elle porte tous les bateaux, ou du vent qu’il gonfle perpétuellement toutes les voiles. De même, personne n’a le droit d’exiger de moi que ma vie consiste à être prisonnier de certaines fonctions. Pour moi, ce n’est pas le devoir avant tout mais : la vie avant tout. Tout comme les autres hommes, je dois avoir droit à des moments où je puisse faire un pas de côté et sentir que je ne suis pas seulement une partie de cette masse que l’on appelle la population du globe, mais aussi une unité autonome.Ce n’est qu’en un tel instant que je peux être libre vis-à-vis de tous les faits de la vie qui, auparavant, ont causé mon désespoir. Je peux reconnaître que la mer et le vent ne manqueront pas de me survivre et que l’éternité se soucie peu de moi. Mais qui me demande de me soucier de l’éternité ? Ma vie n’est courte que si je la place sur le billot du temps. Les possibilités de ma vie ne sont limitées que si je compte le nombre de mots ou le nombre de livres auxquels j’aurai le temps de donner le jour avant de mourir. Mais qui me demande de compter ? Le temps n’est pas l’étalon qui convient à la vie. Au fond, le temps est un instrument de mesure sans valeur car il n’atteint que les ouvrages avancés de ma vie.Mais tout ce qui m’arrive d’important et tout ce qui donne à ma vie son merveilleux contenu : la rencontre avec un être aimé, une caresse sur la peau, une aide au moment critique, le spectacle du clair de lune, une promenade en mer à la voile, la joie que l’on donne à un enfant, le frisson devant la beauté, tout cela se déroule totalement en dehors du temps. Car peu importe que je rencontre la beauté l’espace d’une seconde ou l’espace de cent ans. Non seulement la félicité se situe en marge du temps mais elle nie toute relation entre celui-ci et la vie.Je soulève donc de mes épaules le fardeau du temps et, par la même occasion, celui des performances que l’on exige de moi. Ma vie n’est pas quelque chose que l’on doive mesurer. Ni le saut du cabri ni le lever du soleil ne sont des performances. Une vie humaine n’est pas non plus une performance, mais quelque chose qui grandit et cherche à atteindre la perfection. Et ce qui est parfait n’accomplit pas de performance : ce qui est parfait œuvre en état de repos. Il est absurde de prétendre que la mer soit faite pour porter des armadas et des dauphins. Certes, elle le fait – mais en conservant sa liberté. Il est également absurde de prétendre que l’homme soit fait pour autre chose que pour vivre. Certes, il approvisionne des machines et il écrit des livres, mais il pourrait tout aussi bien faire autre chose. L’important est qu’il fasse ce qu’il fait en toute liberté et en pleine conscience de ce que, comme tout autre détail de la création, il est une fin en soi. Il repose en lui-même comme une pierre sur le sable.Je peux même m’affranchir du pouvoir de la mort. Il est vrai que je ne peux me libérer de l’idée que la mort marche sur mes talons et encore moins nier sa réalité. Mais je peux réduire à néant la menace qu’elle constitue en me dispensant d’accrocher ma vie à des points d’appui aussi précaires que le temps et la gloire.Par contre, il n’est pas en mon pouvoir de rester perpétuellement tourné vers la mer et de comparer sa liberté avec la mienne. Le moment arrivera où je devrai me retourner vers la terre et faire face aux organisateurs de l’oppression dont je suis victime. Ce que je serai alors contraint de reconnaître, c’est que l’homme a donné à sa vie des formes qui, au moins en apparence, sont plus fortes que lui. Même avec ma liberté toute récente je ne puis les briser, je ne puis que soupirer sous leur poids. Par contre, parmi les exigences qui pèsent sur l’homme, je peux voir lesquelles sont absurdes et lesquelles sont inéluctables. Selon moi, une sorte de liberté est perdue pour toujours ou pour longtemps. C’est la liberté qui vient de la capacité de posséder son propre élément. Le poisson possède le sien, de même que l’oiseau et que l’animal terrestre. Thoreau avait encore la forêt de Walden – mais où est maintenant la forêt où l’être humain puisse prouver qu’il est possible de vivre en liberté en dehors des formes figées de la société ?Je suis obligé de répondre : nulle part. Si je veux vivre libre, il faut pour l’instant que je le fasse à l’intérieur de ces formes. Le monde est donc plus fort que moi. A son pouvoir je n’ai rien à opposer que moi-même – mais, d’un autre côté, c’est considérable. Car, tant que je ne me laisse pas écraser par le nombre, je suis moi aussi une puissance. Et mon pouvoir est redoutable tant que je puis opposer la force de mes mots à celle du monde, car celui qui construit des prisons s’exprime moins bien que celui qui bâtit la liberté. Mais ma puissance ne connaîtra plus de bornes le jour où je n’aurai plus que le silence pour défendre mon inviolabilité, car aucune hache ne peut avoir de prise sur le silence vivant.Telle est ma seule consolation. Je sais que les rechutes dans le désespoir seront nombreuses et profondes, mais le souvenir du miracle de la libération me porte comme une aile vers un but qui me donne le vertige : une consolation qui soit plus qu’une consolation et plus grande qu’une philosophie, c’est-à-dire une raison de vivre.
          Stig Dagerman